Guillaume Billaux commence l’étude de la guitare classique à 11 ans, découvre diverses musiques « populaires » entre 15 et 18, rêve de studios d’enregistrement, commence à bricoler avec un magnétophone à bande Uher, puis entreprend des études de musique « sérieuses » :
Licence de Musique à l’Université Paris VIII, où il suit l’enseignement de Giuseppe Englert, Davorin Jagodic, Horacio Vaggione, et Iwanka Stoïanova et Francis Bayer pour l’analyse.
Il y suit notamment le cursus de musique électroacoustique, et assiste à l’arrivée des micro-ordinateurs et de la norme MIDI.
Il rejoint le GERM (Groupe d’Etude et Réalisation Musicales) en 1988, et travaille alors essentiellement dans le champ de la musique « contemporaine », comme assistant musical, preneur de son, régisseur de systèmes « live electronic music », installateur de systèmes de multi-diffusion pour des expositions sonores, etc.
Pendant cette période, il expérimente les débuts du numérique, avec les premiers magnétophones DAT et l’arrivée de systèmes Direct-to-disk « abordables » (installation du premier « Sound Tools » de Digidesign dans un Mac SE en 1990).
En 1993, rejoint le studio de mastering Digipro France, juste avant l’arrivée du CD enregistrable : montage sur banc Sony DAE 3000, restauration sonore sur station Cedar.
Après plus d’un an et environ 250 master CD réalisés pour les Majors et aussi beaucoup de labels indépendants, avec un éventail de musique s’étendant des Musiques du Monde à celle d’Olivier Messiaen, en passant par les variétés française et internationale et la réédition de classiques du jazz, il redevient free-lance.
Depuis, a effectué de nombreux enregistrements pour le disque, en particulier de musique classique, traditionnelle, jazz, avec notamment la réalisation d’une quinzaine d’albums ;
travaille également pour l’audiovisuel et le multimédia (montage, mixage, post-production)
et fait de fréquentes incursions dans le spectacle vivant (sonorisation de concerts, régie sonore de pièces de théâtre, performances…).